Aller au contenu

Page:Chojecki - La Pologne captive et ses trois poètes, 1864.djvu/192

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

ieux comme une apparition fantastique, il excitait d'une manière fascinatrice à la conquête, par le brillant de la nouveauté, pour détruire aussitôt le charme par l'horreur du carnage. Il poussait des cris pareils à ceux d'un enfant qu'on étoufferait et qui prendrait les éclairs de votre armure pour une vision infernale.


VII.

Il n'est pas de sombres forêts où je n'aie erré en aiglon terrible de l'avenir porté sur les ailes du vent. Quiconque me rencontrait, croyait voir Satan, car avant que ma figure ne le frappât, il apercevait déjà tout, et mon armure, et mes ailes, et le grand marteau qui pendait jusqu'à mon genou, et ma lance qui flamboyait parmi les sapins dans les airs, avec sa pointe d'acier plus brillante que la flamme.


VIII.

Dans un cimetière isolé, au milieu des sapins, un jour je rencontrai les sauvages Germains au front toujours pensif. Ô e