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Page:Chojecki - La Pologne captive et ses trois poètes, 1864.djvu/235

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ar les âmes de ces enfants, à la vue de cette île remplie de bouleaux, d'ifs et de rossignols, de murailles de cèdre, que la voix n'a qu'à frapper pour qu'aussitôt, remplies d'échos de gémissements et de cris, elle réponde à chaque étage par la voix de Svityne, comme la boîte d'un vieil orgue en ruines.


XXV.

Moi seul qui n'ai pas d'autres sentiments que celui de la rage, je suis tombé ici au point du jour, sans que rien ne m'arrête, ni le calme de ces salles, ni l'odeur de ces cèdres, ni le chant de famille que répètent les plafonds, ni la stérilité d'une misérable vengeance, ni Satan ici bas ni Dieu dans les cieux. Oh dans ces cieux, il n'y a que le vide ! égal de Dieu je méjugerai moi-même ! »


XXVI.

À ces mots j'enfonçai ma lance dans la muraille : que cette nuit, dis-je à mes satellites, soit consacrée au festin, pour moi comme pour vous, exécuteurs de mes c