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Page:Chomel - Lettre d'un curé à un autre, 1703.pdf/1

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LETTRE
D’UN CURÉ A UN AUTRE.



MONSIEUR,


Par celle qu’il vous a plû de m’écrire, vous me marquez, qu’on vous a dit dans vôtre Cõgregation, qu’il y avoit une nouvelle Edition du Recueil de mes Lettres, qui étoit augmentée de plusieurs autres. Vous me demandés 1. s’il est vray, qu’il y ait des Lettres, qui donnent divers moyens pour enrichir & orner les Eglises, sans qu’il en coute rien à Messieurs les Curez.

2. Pour qu’un pauvre Curé puisse payer les charges, dont il est accablé & trouver dequoy subsister plus facillement.

3. Pour avoir beaucoup plus de retribution de Messes en son Eglise, qu’à l’ordinaire.

4. Pour trouver du secours, & dequoy pouvoir soûtenir tous les pauvres d’une Parroisse. J’ay esté du nombre de quelques-uns de nos Confreres, qui ont eu de la peine à croire ce qu’on avoit avancé. Je vous prie de me faire sçavoir si ce Livre est imprimé, où il se vend, & combien il coûte, comme aussi de marquer ce qui est contenu dans châque Lettre dudit Recueil.

Cela est vray (Monsieur) ce qu’on vous a dit : il y a des Lettres, qui sont toutes entieres sur les sujets, dont on vous a parlé, & voicy la matiere, dont il est traité en chacune dudit Livre.

On voit en la premiere la fin qu’on a eû dans ces Lettres ; office de service à Messieurs les Curez, & le moyen de se secourir les uns les autres.

Dans la 2. Pratiques d’un Curé entrant en son Benefice. Prat. en faveur des agonizans. Prat. pour empécher bien des pechez dans le tems des vandanges. Prat. pour le prét de l’argent. Avis du Sage aux Curez & aux Chefs de famille sur le sujet du prêt de l’argent, ou du don qu’on en fait. Pr. d’un Curé lors qu’il reçoit un Vicaire. Pr. d’un Curé à l’égard des personnes qui ont des haines & des procez. P. d’un Curé pour conserver la pureté de ceux qui gardent les Bestiaux.

Dans la 3. Reflexion au sujet de la mort d’un saint Curé & de son Vicaire. Motif dont un Curé se sert pour porter les parties à un accommodement. Sa pratique envers ceux qui ont des inimitiez en choses legeres, ou notables. Envers ceux qui ont des procez. Sa pratique aux quatre Fêtes solemnelles.