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Page:Chomette et Pirckaert Fleurette Violette 1897.djvu/12

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FLEURETTE
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tants de la terre, depuis la cigale jusqu’au cricri, animaient et réjouissaient par leurs chants ce séjour délicieux.


Je vous la confie, mes sœurs…

Un jour, la fée aux Roses, sortant de son palais, trouva à l’entrée du jardin une toute petite fille qu’on y avait déposée. Elle la prit entre ses bras et la caressant doucement :

Charmante créature, dit-elle, je t’adopte, je t’élèverai, je serai ta marraine. » Aussitôt, elle la transporta dans le jardin et, allant trouver la fée Violette et la fée Oranger :

« Je vous la confie, mes sœurs, dit-elle, veillez sur elle. Comme reine, je m’absente souvent et ne puis me charger de ce soin ; remplacez-moi près d’elle et faites-en une fille accomplie. »

L’enfant, qu’on nomma Fleurette,