Page:Chomette et Pirckaert Fleurette Violette 1897.djvu/31

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chèvres, leurs seuls animaux domestiques.

Violette resta avec ces bonnes gens et répandit autour d’elle son doux charme d’innocence et d’amabilité. Elle était idolâtrée de tous, petits et grands, et elle sut bientôt les comprendre et s’en faire comprendre. Elle leur dit alors qui elle était ; mais ces pauvres sauvages n’avaient jamais entendu parler du roi, et ils crurent, avec la petite, que quelque méchant génie l’avait transportée bien loin de sa patrie.

Violette regrettait beaucoup son père et sa mère ; mais elle ne se trouvait pas malheureuse chez les charbonniers qui l’aimaient tendrement.

On remarqua que partout où Violette se couchait pour se reposer, la