Page:Chomette et Pirckaert Fleurette Violette 1897.djvu/38

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soit égoïste, et si nous aimons véritablement notre petite fée, nous devons être heureux du bonheur qu’elle va éprouver en retrouvant sa patrie, ses amis, sa famille. Ne l’affligez donc pas par votre désespoir ; sachez vaincre votre douleur ; c’est ainsi que vous lui témoignerez votre reconnaissance. Si elle va plus loin faire d’autres heureux, elle laisse ici le bien-être que nous ont donné ses bienfaits et ses vertus.

— Je reviendrai vous voir, dit Violette, je me suis attachée à vous, et je ne saurais rester longtemps sans venir vous serrer la main à tous. »

Ces bonnes paroles les consolèrent mieux que les bonnes raisons du vieillard, et l’espoir de ne pas la perdre pour toujours calma aussitôt leur douleur.