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Page:Chopin et Sand - Lettres, éd. Sydow, Colfs-Chainaye et Chainaye.djvu/119

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t’apprendra plus à ce sujet que trente de mes lettres. Si aucun obstacle ne surgit, nous nous reverrons dans un mois. Le lait d’ânesse ne m’a pas réussi. On me fait boire du petit lait et, moi, j’ai besoin d’autre chose.

Aime-moi comme je t’aime. Si tu as des nouvelles au sujet de mon déménagement, fais-les moi savoir.

Adieu, sois bien portant et heureux. Rappelle-toi de moi. Baise les mains à tu sais qui.

Ton
Ch.

Je plains le sort de la Ossolinska. Imbéciles, ânes ! — Sapieha est passé par ici, il y a quelques jours. Il m’a rendu visite, peut-être pour voir George — mais je l’ai reçu dans l’autre chambre.[1]

[P. S. de George Sand :]

Bon jour, mon vieux. Je suis au lit et pendant que le petit te griffonne du tartare, je t’aime et je t’embrasse.

Ta femme
Monsieur
Monsieur Albert Grzymala
16, rue de Rohan — Paris.

56. — Frédéric Chopin à Julien Fontana, à Paris.

(Marseille, le 25 avril 1839).


Mon Chéri,

J’ai reçu la lettre où tu me parles en détail du déménagement. Je ne te remercierai jamais assez de ton aide vraiment amicale. Tes renseignements m’ont

  1. Lettre inédite jusqu’ici en français.