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vengeance de carabin

gracieusement s’informait : — monsieur cherche quelqu’un ?… À tout coup, il détournait ainsi le bonhomme.

Ah ! si les vieux murs du pensionnat pouvaient raconter les tours pendables dont ils ont été les témoins pendant les quatre années d’étude de Paul, comme les étudiants actuels s’amuseraient encore.

Aussi, quand il se faisait un coup un peu raide quelque part, nous étions fixés… il n’y avait pas deux opinions à ce sujet.

Quand Rigaud, un lendemain de Pâques, trouva sa chambre remplie, à n’en pouvoir pousser la porte, des deux cent cinquante petits bancs de la « tabagie », il n’y eut qu’une exclamation : c’est Leroux…

De même que quand Lemay trouva, un bon jour, la sienne totalement vide de son contenu, — comprenant lit, armoire, bibliothèque, livres, habits, chaises, etc. — transporté par enchantement, à deux étages plus bas, dans celle de Pelletier dont l’ameublement à son tour gisait pêle-mêle au beau milieu du grand salon de l’Université, où les articles de faïence juchés sur le piano produisaient un effet… oh !… ce fut encore le même cri : c’est Leroux…

Il me faudrait cent pages de « Ca-