Aller au contenu

Page:Choquette - Les Ribaud, 1898.djvu/169

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
163
Les Ribaud

nutes pour ne pas éclater, s’était levé en fureur :

— De leur faire peur ?… de leur faire peur ? Damnation ! Allez demander à Ermatinger, si ça en fait des enjambées, ces grandes pattes d’Anglais.

Marchessault était debout, lui aussi.

— C’est bien « demain matin », demanda-t-il, qu’il a gueulé cet animal-là, dans sa chanson, n’est-ce pas ?

— Oui, oui, répondirent-ils.

— Alors, il n’y a pas de temps à perdre… Ainsi, c’est entendu, vingt-six fusils, vingt-six hommes, de la poudre, des balles plein vos poches… de la chance… et du courage je n’en parle pas. Allons, bonsoir, messieurs, et vive la liberté !

— Vive la liberté ! répondirent quatre voix.

Le vieux docteur Ribaud n’avait rien