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Page:Choquette - Les Ribaud, 1898.djvu/212

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Les Ribaud

point se battre contre les « patriotes, » le lendemain.

Cette promesse le laissa débattre dans un dilemme et il se mit à errer comme un noctambule dans les corridors humides, les salles des officiers, autour des canons béants, sur les remparts, tandis que la petite cloche de l’église continuait, après l’angelus, à tinter tristement le glas quotidien de ce mois de novembre, en souvenir des morts.

— Franc, loyal, brave, généreux, murmura-t-il… Comment puis-je être tout ça vis-à-vis Madeleine et « les patriotes » sans manquer à l’honneur ? À moins que ce glas ne sonne pour moi demain ? Oui… en me faisant tuer tout simplement, sans me défendre… à la tête de mes soldats.

Mais en même temps, le lendemain, si