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Page:Choquette - Les Ribaud, 1898.djvu/227

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Les Ribaud

— Allons, encore une parade militaire, fit le docteur.

— En effet, il m’a semblé reconnaître les tambours, répondit Madeleine.

— Quand j’étais volontaire, moi, ah ! il y a bien de ça quarante ans presque, on ne faisait de ces parades publiques qu’aux jours de revue, devant le colonel ou le général.

— Est-ce votre ancien fusil de soldat, père, que vous avez encore dans votre bureau ?

— Oui, Madeleine, un bon vieux mousquet à qui mon pauvre père en a fait cracher des balles aux Angl… Tu ne m’attendras point à midi, Madeleine ; j’ai une longue course à faire à Boucherville…… cette pauvre mère Nicolle qui est si malade. Où est François ?

— Me voilà, monsieur, répondit aussitôt