Aller au contenu

Page:Choquette - Les Ribaud, 1898.djvu/237

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
231
Les Ribaud

— Tu crois, François ?

— Oui ; est-ce qu’il ne sera pas à cheval ? avec une épée…

— Tu le connais ?…

— Je suppose, simplement.

— Non. Tu le connais, toi aussi, François…

Puis, après un instant, il reprit :

— Que dira Madeleine ?

— Ah ! ce sera un rude coup, monsieur.

— Hésiterais-tu, François ?… Dis, puisque tu connais tout… Hésiterais-tu ?

— J’hésiterais peut-être, mais je ne reculerais pas.

Le dialogue cessa tout à fait.

Un autre ordre d’idées avait envahi le docteur. Maintenant, le portrait de sa Madeleine, de sa Madeleine si douce, si aimable, si confiante, si bonne, s’était fixé