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Tullie.
Medor a raiſon ; il faut que vous le vengiez, Cléante : vous le pouvez ; car je vous ai vu boire un verre de vin mêlé de certaines drogues, qui vous auront rendu vos forces.
Cléante.
Il eſt vrai, Tullie ; & j’ai puiſé dans cette liqueur, de nouveaux feux dont Octavie reſſentira bientôt l’ardeur.
Octavie.
Je crois que vous avez deſſein de me tuer, & de m’accabler par vos jeux & vos badineries.
Tullie.
De quoi as-tu peur, ſotte ? comment veux-tu que ce qui donne la vie à tout le monde, te cauſe la mort ? Tu reves, ſans doute ; Medor, mettez ſur vos épaules cette victorieuſe héroïne.
Octavie.
Je n’en puis plus, les reins me rompent, je ne ſaurois y réſiſter davantage.
Tullie.
Tu fais bien la délicate ! obéis ſeulement.