français sont d’une ignorance crasse ou de fieffés menteurs. »
Dans le même journal encore, le 8 mars 1894, on écrivait :
« Les droits des protestants du Canada doivent être maintenus, pacifiquement si possible, par la force si c’est nécessaire. Il ne peut y avoir de paix véritable et durable tant que les écoles séparées n’auront pas été abolies, tant que l’usage exclusif de la langue anglaise dans le parlement n’aura pas été décrété. »
Nous étions donc bien avertis : pour maintenir les droits des protestants, pacifiquement si possible, par la force, si nécessaire, il fallait nous enlever les nôtres ; argumentation rabique qu’un loup ordinaire n’aurait jamais voulu faire à l’agneau. Mais le loup n’est qu’une bête trop souvent méchante, tandis que ces gens-là ont en plus l’ignorance prétentieuse.
La victoire des Anglais protestants sur les Français catholiques, en 1760, au