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moins éloignée de la parturition. Tout le monde sait qu’il est des vaches qui gardent leur lait plus longtemps que d’autres ; qu’il en est que l’on peut traire jusqu’à un mois avant la mise-bas, et même qu’il faut cesser de traire, si l’on veut qu’elles tarissent ; tandis qu’il en est d’autres qui perdent leur lait quatre, cinq et même six mois avant le vêlage. Dans tous les cas, quand celui-ci approche les choses se passent comme chez les primipares ; c’est-à-dire que les mamelles entrent de nouveau en activité.

Chez la jument pleine et suitée, le lait tarit également dans ses mamelles quelque temps avant le terme de la gestation pour reparaître aux approches de la parturition.

Chez les femelles déjà mères, mais non nourrices, les modifications que subissent les mamelles sont semblables à celles qui ont lieu chez les primipares, à cette différence près qu’elles commencent à grossir un peu plus tôt.

Avant de terminer ce qui a rapport au développement des mamelles comme signe rationnel de la grossesse, je crois devoir rapporter ici un procédé de diagnostic dû à M. Schmid, vétérinaire militaire, et qui a pour but de faire reconnaître la gestation chez la vache. Il consiste à prendre du lait fraîchement trait, et d’en verser quelques gouttes dans un verre contenant de l’eau de source ; si les gouttes disparaissent et se mélangent avec l’eau c’est un signe que la vache n’est pas pleine ; si, au