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CHRISTIAN FREDERIKS DAGBOK 1814.


8 Juillet

etoyent tenus à faire des propositions, qui ne pouvait pas donner de l’ombrage aux Suédois mais que je pouvais donc repondre ce que bon me semblait et même il me donna l’idée de dire un mot dans mes Notes au sujet du Roi de Dannemarc et de sa position vis à vis de la Norvège qui est si peu méritée.

Mons. de Martens est bel esprit et il me lut une epitre ou mémoire écrit comme il m’assurait à Copenhague dans le sens d’un manifeste de la part des Envoyés à la Nation norvégienne dans lequel ils réfuté bien mal les principes qui ont animé le peuple norvégien à la defense de ses droits et à la suite de qu’oi il fait un tableau des dangers et malheurs qui attendent la Norvège si elle sobstine à défendre son indépendance contre les forces reunies de l’Europe ainci que des avantages qui lui seront assurées lorsqu’elle concédera à une union avec la Suede. Je lui fis le compliment que cetait fort bien écrit et que ces Messieurs pouvait bien parler ce language à la Diète, mais que je ne pouvait jamais reconnaitre les principes qui y etoit énoncées ni les enonncer au peuple. Cela resta la — De même Mons. de Martens me proposa de me mettre une esquisse sous les yeux d’une réponse à faire au Roi de Dannemarc je crois ne pas devoir le refuser. Au sujet de cette lettre il me dit tout comme Orlofif que leurs instructions les avait portes a bien mettre le couteau sur la gorge du Roi de Dannemarc pour lui faire écrire cette lettre et qu’uniquement mon élévation sur le trône les avaient en portés à medigner leurs ordres et a concéder a une négociation pour la qu’elle une trêve ainci que la convocation de la Diète avaiet étée jugée nécessaire. — Je n’ai donc sous aucun rapport sujet d’etre mecontant de ma resolution d’accepter la Couronne que la confiance du peuple ma conférée — Ou je la maintiendrai pour le salut de la Norvegue ou je puis, si la Diète y concède, en faire un sacrifice digne des sentimens elèvées qui doivent me guider lorsque je veux prêter les mains à sauver la Norwege de plus grands malheurs— ou d’une destruction certaine, qui seule pourrait faire balancer la Nation sur le parti à prendre.

Mons. Foster m’envoya le 11 [Ju][1] la réponse du Mylord Castlereagh à Mr Morrier que le Capt Lucas du Brig Censor avait porté à Frederiksværn.

  1. Tilføiet med blyant og meget utydelig.