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CHRISTIAN FREDERIKS DAGBOK 1814.

Fevr. 22

que de quitter ce peuple serait de donner des armes aux ennemis pour diviser et subjugee un peuple qui veut tout oser pour defendre son indépendance je n’ai donc pu balancer sur le devoir que j’avais à accomplir et telle est ma resolution, ainsi que je la déclaré devant vous devant le peuple: J’ai alors fait la lecture de ma déclaration ainsi que de ma Proclamation au peuple avec toute la force et l’energie que mon sentiment me donnait la faculté de déployer toute l’assemblée etoit emue jusqu’au larmes. Je leur dit: Je déposé le voeu de defendre l’independance de ce peuple entre vos mains je suis persuadé que tous les coeurs font le même voeu solennel dans ce moment, le jour de la prière solennelle nous prêterons tous le serment à la face du peuple" — Puis j'ai fais lire les lettres aux èveques et baillifs qui indique comment le serment doit être prêté et l’election des députés à l’Assemblée constituante doit être faite et a la fin la publication au sujet des relations pacifiques de la Norwège envers les autres puissances fut lue. Je conclus en disant: Concitoyens donnez la main l’un a l’autre et faisons le voeux d’agir mutuellement comme des braves norwegiens pour la patrie cherie — Dieu voudra protégé notre pacte solennel.

Il m’aurrait été agréable si une personne de l’Assemblée m’aurait fait une réponse au nom deux tous, mais tous étoient emus et personne ny avait pensé davance de sorte que je me retirais au reste très satisfait de cette scene vraiment touchante et remarquable —

La lettre patente du Roi ma Déclaration et ma Proclamation furent luès par des Heraults dans la Ville et les troupes ainsi que la Bourgoisie preterent le serment de fidélité à la cause de la patrie — Ensuite je me rendis sur la grande place et je dis aux troupes: Tout l’espoir du peuple pour l’issue d’une si juste cause pour la qu’elle tous se sacrifierait est basé sur votre valeur. Défendues de vous, les veillards, femmes et enfants seront surs dans leurs foyers; Que La Victoire et la Liberté ou la Mort soit notre Devise — Au Bourgois je dis : le bon bourgois ne peut être heureux que lorsque sa patrie est indépendante; je défendrais les droits du peuple, je me sacrifirai pour la patrie; et je compte sur votre secours mes bons amis — Bonheur