Mars 8
— J’ai aussi employé la matinée à ecrire une longue lettre confidentielle et pacifique au Roi de Suede dans la qu’elle je Lui ai détaillé les motifs de ma conduité et la perspective heureuse pour les peuples du Nord si la Suede respectait les droits des Norwegiens — et consultait l’opinion publique parmi ce peuple que le Roi veut rendre heureux —
Mars 9
Aujourd’hui le Chambellan Rosencranz et le Grand Baillif Thygeson ont commence leur voyage pour Copenhague munis de mes instructions tous les deux doivent semployer pour voir terminés le plus libéralement possible tout ce que les arrangements auquels l’administration intérieure donne lieu, au sujet de l’université Les caisses publiques &. Rosencranz doit paraître dans un caractère plus officiel, Thygeson plus confidentiellement tout depand de la manière qu’ils seront reçus, je ne m’attends pas à voir la mission du premier reconnue. Une commission dont je les ai chargé c'est d’amadouer le Roi au sujet des Brigs que je lui ai écris être sensés lui apartenir, mais qui ne peuvent pas être renvoyés et ôtés à la defense de la Norwège ce serait impardonnable de ma part, aussi n’ai je pas d’equipages danoises pour les montés — Thygeson doit surtout semployer pour les expéditions de bleds et je lui ai fourni des assignations pour 500000 ecus du million accepté par les finances en Dannemarc mais non pas employés encore. J’ai écris à ce sujet au Ministre des finances; aussi ai-je écris une lettre honète à Mons de Rosencranz, qui ne mérité pas même autant de ma part —
Dailleurs j’ai écris à mes parents et amis —
J’ai prié le Chambelan Eppinger d’entrer en Correspondance avec moi —
Mars 10
J’ai fait aujourd’hui une tournée à Frederichshald, j’ai trouvé la forteresse en bonne Etat; j’ai ordonné qu’on continue la bonne intelligence et la communication non imterrompue avec la Suede, puisquelle est à notre profit. — Ces Messieurs ont dailleurs commencé une singulière méthode pour parvenir à ce lier avec le paysan ils ne permettent que celui ci d’entrer jusquà Strømstad et de chercher quelques tonneaux de bleds, chaqu’un, et alors le Feldmarchal lui même
