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CHRISTIAN FREDERIKS DAGBOK 1814.


Mars 22

La Preface n'est ecrite Que Pour montrer son ame energique la fin démontre ses vues, il voudrait prouver à la diète que la Norwège ne peut point subsister sans se soumettre à la Suede — Il fera naufrage sur l’eceul du bon sens et de l’esprit national. —

Je me suis décidé à envoyer le General Anker en Angleterre pour suplanter le frère s’il venait à quitter ce pays il partira à la fin de la semaine et peut ètre que nous aurons en attendant des nouvelles d’Anker —

Mars 23

Les suédois ne permettent plus aux Norwegiens de passer par leur territoire en Dannemarc Quelques officiers qui avait prix leur congé et quelques nogociants ont du retourner de Strømstad —

Le Comte Schmettau a fait une très bonne réponse à la lettre que le Feldmaréchal lui écrivit et qui arriva ici le 20. Cette lettre du Feld Maréchal accompagnait ma lettre au Roi de Suede que ce Monarque ou plutôt ses ministres ont revoyé sans l’ouvrir. J'avais fais ajouter une copie au Feld Maréchal et ceci à occasionné qu’ils ont usé de cette impolitesse. Le Ministr Engestrøm a fait des commentaires ou il ma surtout taxé de tramer des intrigues et factions, il se permet de même des menaces apuyeés par une note de l’Envoye Russe Mons de Strogonof qui parle de l’appuy de la Russie contre nous en défendant toute exportation de bled pour la Norwegue — La lettre de Comte Essen est dans le même genre; il dit ne pouvoir plus recevoir des communications de moi mais il invite le Comte Schmettau à continuer ses relations avec lui et même de coopérer et de sentendre avec lui sur les moyens de faire rentrer les norwegien a leurs devoirs — Cest extrêmement offençant même pour le Comte Schmettau mais il lui rendra la pillule! —

Mars 24

J’ai fait aujourd’hui une tournée à Drammen ou il y avait La foire; j’ai visité le Spectacle que j'ai trouvé assez bon et le soir nous avons danse chez mon hôte Mons. von Cappelen. — J’ai trouve le Chambellan Anker içi, a ce qui me parait très bien intentionné; un point par lequel il apuyait en parlant de la Constitution etoit la liberté de la presse, cette idée gagne le dessu ; je n’ai rien contre mais l’anonymité est, celon moi, odieuse, quand il sagit de calomnier. —