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CHRISTIAN FREDERIKS DAGBOK 1814.


Mai 2

de prévenir la spoliation de deux pays limitrophes dont les peuples l’un à coté de l’autre pourvoyent s’estimer et se seconder mutuellement Le peuple de la Norwegue ne desirè que cela et l’honneur de la nation suédoise est ce me semble engagée a se point flétrir sa gloire en voulant oprimer une nation dans laquelle elle ne devrait voir que des amis et des bons voisins — C’est sous ce point de vue que les piratteries en mer devrais surtout être abolies ils ne font qu’augmenter la haine nationale que j’aimerais tant voir changée en de sentimens plus nobles dignes de deux nations du nord et si naturelles a eux, desque toute impulsion étrangère sera bannie de leurs foyers.” —

Il pourra lui même se dire le reste. Mon Aide de Camp de la Marine F. Holsten sera le porteur de cette lettre et je lui ai instruit de parler si l’occasion s’en presente avec toute la franchise convenable en faisant entendre au Feldmarechal qu’il pourrait gagner la Norwegue pour rien en écartant les deux étrangers du trône de la Suede les Norwegiens ne demandent que l’egard du a leurs droits de se donner une constitution et de choisir celui qu’ils veulent avoir pour Souverain. Si la Suede choisi le même alors l’union est faite — Je crois Holsten très propre à cette commission il sannoncera avec une lettre au Feldmarechal et il portera aussi des lettres du Comte Schmettau —

Dans la nuit du 3 je suis revenu en Edswold — le Conseiller de justice Diriks à été nommé President et le Baillif Bendeke Vice President —

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Les discussions des points de la Constitution ont commencé les 20 premiers paragraphes ont été adoptées sans débats de concequance. La succession agnatique a été adoptée et le pouvoir de proposer son Successeur conféré au Roi — pour supléer aux défauts d’une succession si restrincte qui met la patrie en danger de voir plutôt qu’ailleurs la Famille royale eteinte. Le Justiciaire Roggert de Throndhiem décidait la question en proposant que jamais autre succession depuis Harald Haarfager n’avait eu lieu en Norwegue — L’age de majorennité proposée à 18 ans fut fixée à 20 ans, encore une faute ou pour mieux dire une cabale pour prolongée l’etat aristocratique auquel un Interrègne donne toujours lieu. —