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LE MARCHÉ AUX GRAINS.

plus comme elle effrayait nos pères. Ce n’est plus pour nous une manœuvre séditieuse, c’est la marche pacifique d’un rouage nouveau, et ce changement de forme dans le mouvement ne saurait compromettre ni l’influence, ni la renommée d’un marché.

Dourdan, plus qu’aucune autre ville, par sa position relativement à la capitale et aux centres de culture, a et aura toujours une place marquée et privilégiée. Sans cesser d’y vendre en nature, on y vendra de plus en plus sur montre, parce que l’on veut vivre vite, parce ce que l’on produit, parce que l’on négocie, parce que l’on consomme chaque jour davantage. Si nous avons la prétention d’être bon prophète, c’est que la foi que nous avons dans l’avenir de notre pays égale l’amour que nous lui portons.

    cile à faire, et supposerait la connaissance exacte de toutes les transactions des meuniers, grainetiers, etc. Toutefois, si nous nous en rapportons aux renseignements que nous avons recueillis, elle pourrait être évaluée à une moyenne de plus de 6,000 sacs de tous grains par marché. Que l’on multiplie ce chiffre par celui des 52 marchés de l’année.