Page:Cicéron - Œuvres complètes, Garnier, 1868, tome 6.djvu/10

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

SOMMAIRE

Ce discours ne l’ut pas plus prononcé que le précédent. Dans le précédent, Cicéron avait traité de Prxtura urbana, seu de vila mile aola : ce n’était, qu’une introduction à l’accusation eu forme qu’il s’était chargé de développer au nom des Siciliens. Dans celui-ci, intitulé : de Jurisdiclione Siciliensi, il arrive aux faits constitutifs de la cause. « 11 s’occupe, » comme il le dit lui-même, « des intérêts confiés à son zèle » (ch. i), et présente le tableau de l’administration de .Verres en Sicile.

Après un exorde consacré à l’éloge de la province, l’orateur rappelle les jugements iniques rendus par Verres, entre autres contre Dion d’Halèse, Sosippe, Epicrates, Kéraciius, Sthenius, etc.

Il traite ensuite de la manière dont le préteur vendait les honneurs et les charges publiques.

11 fait connaître, en troisième lieu, les contributions qu’il avait exigées des Siciliens lorsqu’il avait été question de lui ériger des statues.

Enfin il dévoile les concussions, les vols et les gains usuraires que se permettait Verres conjointement avec les fermiers du domaine, et notamment avec Carpinatius, son principal complice.