damus, et à plusieurs autres qu’il avait sacrifiés à son avarice ou à ses ressentiments. »
(118). Se joindre à tes ennemis. Scaurus et les souscripteurs de son accusation contre Dolabella. (Voyez les notes 13 et 28 du plaidoyer contre Cécilius.) — Et jusqu’après ta condamnation refuser de rendre ses comptes. Verrès rendant ses comptes après la condamnation de Dolabella, celui-ci, exilé et absent, ne pouvait en démontrer la fausseté.
XXXI. (119). On ne manque pas de lui déclarer la guerre. « Comme aux Tarentins et aux Corinthiens, dit Asconius. » Les Tarentins : l’an de Rome 472, ils insultèrent de la manière la plus indigne Postumius Megellus, ambassadeur romain. Un Philomides, infâme bouffon, poussa l’insolence jusqu’à salir de son urine la robe de ce personnage vénérable. De là la guerre déclarée aux Tarentins, qui appelèrent Pyrrhus, roi d’Épire, à leur secours, l’an 473. — Les Corinthiens : tandis qu’Andriscus, obscur aventurier, soulevait la Macédoine contre Rome (an 607), les Achéens crurent le moment favorable pour braver le sénat : ils avaient alors Diaeus pour préteur. Les députés du sénat manquèrent d’être assommés par le peuple de Corinthe, au moment où ils lisaient un décret qui séparait de la ligue Achéenne, Sparte, Argos, Corinthe, et d’autres villes considérables. Le préteur Metellus-le-Macédonique, qui venait de réduire Andriscus, marcha aussi contre les Achéens, et les vainquit à Scarphée. Il avait déjà mis le siège devant Corinthe, lorsque le consul Mummius vint lui ôter la gloire de terminer la guerre d’Achaïe. (Voyez la note 91 ci-dessus.)
XXXII. (120). Le temps prescrit par la loi. On ne pouvait accuser un magistrat. qu’après qu’il était sorti de charge.
XXXIII. (121). M. Aurelius Scaurus. Le même dont il est parlé an chapitre XIX et dans la note 66 du plaidoyer contre Cécilius.
XXXIV. (122). Aux Milésiens. Milet, une des principales villes de l’Ionie. Les Milésiens, par leur traité avec le peuple romain, étaient tenus de leur fournir une flotte de guerre pour leurs besoins maritimes. — Jusqu’à Mynde. Ville de la Carie.
(123). Quelle quantité de laine. Mot à mot, les laines publiques,