Page:Cicéron - Œuvres complètes - Panckoucke 1830, t.8.djvu/294

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NOTES
DU LIVRE III DE LA SECONDE ACTION CONTRE VERRES.

I. (1). L. Crassus. C’est le fameux orateur Licinius Crassus dont Cicéron parle dans son Brutus (chap. XXXVII et suiv.), et dans les Offices (liv. I, ch. 30), où il donne quelques détails sur le procès que suscita à Carbon, soupçonné d’avoir fait périr Scipion l’Africain, Crassus qui avait alors dix-neuf ans.

III. (2). Au milieu des fêtes les plus solennelles. Ici M. Gueroult a éludé la difficulté de ce passage. .—- Ex thensarum orbitis est entendu par les uns comme le chemin par où passaient les chars sacrés ; par les autres, comme la roue de ces mêmes chars. Dans une note en marge de son manuscrit, il a mis : Et profané leurs images jusque sur l’essieu des brancards sacrés. M. Le Clerc a entendu sur la route des chars sacrés. L’une et l’autre de ces versions peuvent se soutenir, orbites voulant dire à la fois moyeu et chemin des voitures.

IV. (3). Le forum et les comices. Cicéron a déjà adressé la même imputation à Hortensius, dans la seconde Action (liv. I, ch. 22, notes 94 et 95).

VI. (4). Taxe permanente. Par opposition aux dîmes dont le montant variait suivant la récolte.

(5). Très-peu d’entre ces villes. Ici l’orateur atténue la vérité pour ménager les Siciliens ; lui-même dit ailleurs que dix-sept des villes de Sicile étaient devenues, par droit de conquête, la propriété du peuple romain.

(6). Messine et Tauromœnium. Dans le discours De suppliciisCicéron joint à ces villes celle de Netum.

(7). Sans être nos confédérées. Les villes fédérées étaient soumises à une espèce de tribut stipulé dans le traité d’alliance ex fcedere. Les autres villes alliées se gouvernaient par leurs propres lois, mais n’étaient assujetties à aucun tribut.