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us U C I N Q N O ` 1 Page 110 : (*) Danses et musiques anclennes, importees principalement I de la Chine, en usage au palais imperial et dans quelques grands temples. Il n’y a plus auiourd’hui de corps de musicians et de danseurs qui les executent qu’au palais imperial et au temple d’Itsukushima. _. (’) C'est la danse des dieux apparaissant sous la forme de Y vieillards : elle est d'une extreme lenteur et d’une grande solen- I nite. { I') Le Prunier-Rose. 5 Page 111 : 5 (•) A partir d’lci c’est de l’Empereur qu’i1 s’agit. Ce vers et lc l sulvant reprodulsent une celebre poesie anonyme du Kokinslzé. l. VII : Waga kim! wa Mon Seigneur [mille generations Chi yo nl ya chi yo ni _Iusqu’a mille generations, jusqu’a dix Sasare-ish! no Qu’il demeure jusqu’a ce que le galet Iwac to naritc, Devienne un grand rocher ` Kok: no masse made. Et que la mousse y croisse. On sait que, depuis x87¤, elle est devenue le texte du chant national iaponais, avec une legere modification du premier vers: Kimi ga yo wa, ·· Le regne du Seigneur ·, au lieu de Waga kiwi wa, • Mon Seigneur ·. Elle paralt avoir ete particulierement en honneur de tout temps; la preface du Kobinslui y fait deja allu- sion; les no de souhaits heureux la citent souvent; le premier saslti du no Yum!-Yawata notamment la donne sous la formc adoptee pour le chant national.

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