Page:Cinq nô.djvu/171

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SOTOBA-KOMACHI nes I Akatsuki no Au matin Sbiji no banegaki La bécassine lustre ses ailes _ Mama ba·gaIzi; Cent fois; Kimi no konu yo wa Mais les nuits ou tu ne viens pas, Ware {0 kaqu kaku. Moi j’en compte le nombre. C 'est la plainte d’une femme delaissee, dont les nuits solitaires sont plus nombreuses que les coups de bec de la - beeassine lustrant ses ailes, image de cbases frequemment repetees. La raillerie etait oruelle; I 'amant ecanduit comprit qu 'il etait inutile d'insLster et que tout etait ini. lls ne se reoirent pas. Pour les dges suivanls, cette at femme cruelle » fut _ K amacbi, et l’bamme qu’elle repoussa apres lui avoir impose l’epreu·ve des cent nuits fut le general de Fuka— kusa. Toutefois le sentiment populaire modi/ia asse{ beureusement la fin du reeit precedent: c’est le jeune ojicier zameme, et non son pere, qu'il fit mourir avant la centieme nuit, epargnant ainsi d K omacbi l'odieux de nombre d’autres de ce recueil, n’est peut·etre que Passignation d’un rendez·vous. Chichi haha ga Derriere le pavilion Tana no shtrte nt Qu’habitent mes patents Momoyo·gusa |Crolt] l’herbe aux cent nuits; Mamoyo tdemase Cent nuits rendez-vous-y, Waga kitaru made. ]usqu’e ce que je vienne. L’herbe aux cent nuits n’est pas identifiee; on a propose d’y voir tantot le chrysantheme, et tantot la commeline. Son nom · lntroduit · les cent nuits dont il est question ensuite, et qui signillent evidernment au plus · souvent, tous les soirs ·. Mais ce qui n’etait d’abord que metaphore et maniere de dire poetique a. fort bien pu dans la suite etre pris au sens litteral; et il paralt vraisemblable que, si ce n’est celle·ci meme, c’est quelque autre poesie du meme genre qui a dxe le chidre de cent nuits de la legende de Kornachi.