Page:Cinq nô.djvu/173

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SOTOBA-KOMACHI 1w L'auteur du 1:6 a utilise cette legende d’une facon fort originale, conforme d’ailleurs aux idées du temps. On croyait alors zi la ·vengeance postbume de I 'amour meprise. · Ce n'etait pas asseq d’un regret, fzit-il douloureux, ni meme d’un remords, pour punir la legerete feminine qui s’etait jouee du tourment d’u1: cceur d’bomme. O1: avait imagine une sorte de possession .· I ’esprit du mort venait s'emparer de la coquette, la tourmenter, lui faire mdurer les peines et les tortures qu 'elle a·vait imposees. C’est par une scene de ce genre, dont les n6 ofrent du reste d’autres exemples encore, que se termine cette piece .· Komachi possédee par l’esprit de celui qu’elle a repousse, ou plut6t cet esprit meme qui s'est empare d'elle et parle par sa bouche, nous raconte l’bistoire du passe; Komachi n’existe pendant ce temps que pour souyrir, et ne redevient elle-meme que lorsque la colere du mort s'est satisfaite une fois de plus. C’est cette scene qui jit autrefois dormer zi ce n6 le nom de Komachi monogurui, es la Folie de Komachi ». · I Lf} r Qui a imagine la station de Komachi au stupa du bois L de pins d’Abe1:o (‘), sa rencontre avec des bonqes, et la r a poésie plaisante » qu’elle jit a cette occasion et qui est ` citee a la jin de la scene III 2 On ne le sait, et peut-etre faux-il en faire bonneur d I 'auteur de ce 1:6. Quai qu’il en soit, une partie importante de la piece - tout le dialogue de la scene III —— roule sur quelques points de la mys- iique de l’ecole Sbingon, et notamment sur ce qu’on Pwrrait appeler la tbeorie du stupa, sur le symbolisme (') Le texte de l’ec0le Komparu est d’ai1leurs le seul qui P¤’¢¤isc autant le lieu de la scene. E 1 } ` a