Page:Cinq nô.djvu/175

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SOTOBA-KOMACHI 167 dune cforme circulaire », cerele ejlle en jlamme d sa partie supérieure, figure du joyau. De plus, cbacune de g ces parties est normalement a [ectee d’un caractere sans- ! crit, plus ou mains sqlise, le premier du nom de l’ele· ment qu'elle represente. D’autres symbolismes encore sont attaches au stupa. Ses divers elements correspondent aux cinq points cardi- naux, soit d partir du bas, au Nord, d l' Ouest, au Sud, d l’Est et au Centre; ils representent les cinq buddbas du Sbingon, soit, toujours dans le meme ordre, §Zalrya— muni sous le nom d'Amogba-Siddbi (Fulru-jojd), Ami- tdbba, Ratnasambbava, Aksobbya et V airocana (Daini- cbi), le buddba ideal supreme, personnqication, si l’on peut ainsi dire, du dharmakéya. Mais c’est surtout de la representation des cinq elements que le stupa tire son importance : c’est par ld qu’il est la figure et en quelque ‘ sorte le résumé de tout le monde materiel dont il reunit ‘ sous une forme ideale les constituants essentiels. Il y a plus : en debors de ces cinq elements, qui sont as prin- eipes » (ri), et ressortissent au garbhadhétu (taizékai), monde des formes, il en existe un autre, la << connais- sance » (shiki), 'qui est << intellect » (chi), et ressortit au vajradh£1tu(k0ng6kai), monde des idees. Ces six elements sont universels, existent en tout etre quel qu’il soit; ils sont inseparables, et l’un entraine les autresj Mais, d’une part, le monde des formes et le monde des idees ne sont pas substantiellement diferents .· its constituent un seul et meme univers considere sous deux aspects; le principe et l’intellect sont identiques, et la connaissance se confond a·vec les autres elements qui sont ses objets. Ce n’est donc pas seulement le monde materiel, mais l’uni·vers entier,_ ou si l’on pre fere, la totalite de l’etre, qui est symbolise, concentre en quelque sorte sous . .1