Page:Cinq nô.djvu/183

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

SOTOBA—KOMACHI 175 Sait ce que fut son étre avant sa naissance (bis), ll n’est point de parents a aimer; Et s’il n’est point de parents, il n'est point . D’enfants auxquels le cmur doive s’attacher ; Franchir mille lieues n'est pas faire une longue route; Coucher dans la lande, passer les nuits dans la montagne, En vérité c’est chose commune pour qui a quitté [le [monde] (‘) (bis). ° WAKI. — _|’ai fait diligence, et voici l'endroit qu’on appelle le bois de pins d'Abeno du pays de Settsu. je vals me reposer un moment en ce lieu. lls vont s’asseoir au pied de la colonne du waki. soimu 11. Introduction instrumentale. Entrée du sbite. ll porte un masque de vieille femme et a la téte couverte d’un kasa, grand chapeau fait de rotin tressé et verni en noir. ll est vétu _ du nasbime et d’un migwgvromo (') de couleur sombre. ll . s’avance lentement en s’appuyant sur une canne et a plu- sieurs reprises s’arréte comme a bout de forces, pendant la traversée du pont. snrra. _ je ne suis qu’une herbe flottante que nul courant (bis) N’cntraine plus ('). Ah! quelle tristesse! Le chueur répéte ces vers en sourdine. ' surrs. Hélas! autrefois en vérité Mon orgueil fut extréme.

 W