Page:Cinq nô.djvu/187

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SOTOBA-KOMACHI 179 SCENE 111. WAKI (se levant). Oh! oh! voyez donc cette mendiante! Ah! que sa décrépitude est effrayante! Mais n'est-ce pas un stiipa sur quoi elle est assise? je vals l’instruire et la faire partir de la. (ll s’avance vers le shite, tandis que le ‘lDdki·.{`1¢1’8 passe derriere celui-ci et va se placer a sa droite.) Hola, men- diante! Ce sur quoi tu es asslse, n’est-ce pas un stflpa, le corps matériel méme du Buddha, a qui est due toute révérence P Quitte cet endroit et va te reposer ailleurs. surnz. Vous parlez de la révérence due au corps matériel du Buddha; mais on ne voit ici aucun caractére, ni aucune _ forme sculptée. ll semble bien que ce ne soit qu’un tronc d'arbre mort. WAKI. Ne f0t—ce plus qu’un arbre mort au fond des monta- [gnes, L’arbre sur lequel se sont épanouies des fleurs ne saurait · l [étre ignoré. A plus forte raison, comment un arbre oi: a été sculpté le corps de Buddha n’aurait-il pas de signe [qui le ré- véle]? snrria. ]e ne suis moi-méme qu’un pauvre arbre enseveli (‘); Si mon cozur a encore des fleurs, [pourtant Pourquoi ne pourraient-elles étre une offrande [au [Buddha]? Mais pour quelle raison est-ce la le corps du Buddha P