gse c 1 N Q N 0 1 cber d’une poesie anonyme qu’on lit au livre XI du Manybshfn, dans laquelle l’auteur se plaint de ne trouver personne au rendeq-vous assigne : Toki—mori no Le veilleur Ucbinasu lsu(umi A frappé son tambourin; , Yami-mireba, _|‘en ai compte les coups: ? Toki ni wa narinu; L’heure est venue; [pas! Awanaku mo ayasbi. Comme il est étrange que je ne la voie Le veilleur, t0ki—m0ri, etait autrefois un fonctionnaire cbarge de faire connaitre l'beure ; zi cet efet, il disposait d’un tambourin d’asse{ grande dimension sur lequel il rrappaiz les beures d’apres les indications de la clepsydre. g Le rapport est, on le ·voit, fort lointain entre cette poesie et la piece; surtout, on ne saurait tirer de la premiere le caraetere symbolique que la seconde attribue d ce tam- bourin muet, et qui en est zi vrai dire la substance meme. La litterature japonaise ne fournissant rien d’autre en ce genre, c'est donc bien d l’auteur du n6 lui-meme que doit revenir tout l’bonneur de l’in·vent1bn. ;
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Son oeuvre parait de plus remarquable par la facon large et sobre dont elle est traitee ; si elle contient diverses allusions et citations, comme l’exigeait la poetique de l'epoque, on ny remarque ni digressions de pure erudi- tion, ni episodes ou developpements d cdte du sujet. L’exposition est tres breve, et des les premiers mots du shite nous sommes en plein drame; des ce moment aussi apparait Ie symbolisme original et profond qui caraete- rise cette piece. · Le symbolisme du xv° siecle ? dira·t-on peut-etre. , Sans doute il ne montre pas beaucoup d’aeu·ores aussi
fortes qu’Aya no tsuzumi; mais il a une place plus ou moins grande en nombre d’autres. E t quant d celle-ci, le
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