Page:Cinq nô.djvu/31

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INTRODUCTION as siege meme, etc. ll veille in tous les accidents qui pour- raient se produire, et doit etre pret meme in suppleer le shite, si une raison qnelconque l’obligeait a quitter la scene. Cette derniere condition n’est generalement plus remplie aujourd°hui; par contre, il arrive souvent qu’on voit deux Irélun a la fois. Cependant, des acteurs repu- tes ne refusent pas, au besoin, de remplir ce rele. ' Les memo-kise sont les or habilleurs », et proprement _ `les habilleurs du sbile, bien qu’aujourd'hui au moins, i iis s’0ccupent aussi du waki. Les costumes traditionnels et compliques, les coiffures, les masques dont se sert le ne, et que ne doit pas deranger la danse la plus vio- lente, reclament une dexterite particuliere, surtout lors- _qu’il s’agit d¥en changer completement en un temps ° limite, pendant la durée du recit ou de la scene de I’ai. Oyelquefois, lorsqu'il est peu important, ce change- ment se fait au fond de la scene, in la vue des specta- teurs : il re lame alors une grande sllrete de main, sous peine de devchir ridicule. . .. m . ‘ Uorchestre se compose de trois ou quatre instru- ments suivant les cas : une finite (fue), deux tambou- j rins ig main, un petit qui se tient sur l’epaule droite (ko-tszqumq, un plus grand qui se tient sur le genou j gauche (6 lsugumi), auxquels se joint, pour les appari- g tions de dieux, de demons, d‘esprits de guerriers. et pour certaines danses, un tambourin a baguettes (laiko), porte sur un pied qu’on pose sur le plancher. Les musi- ciens sont designes sous le nom general debayasbi-kala; _ chacun, en particulier, prend le nom de son instrument { fue-/rata, /¢0·tsu{umi-kata, 6-tsxqumi-kata et taiho-/rata. I I

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