Page:Cinq nô.djvu/45

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INTRODUCTION m differents que Kura{uIm et Ataka, Sotoba-Komacbi et Tomaakira, etc. C.?} Uissei, par la place qu'll occupe ordlnairement comme par sa signification, présente quelque analogie avec le · sbidai. Normalement, il commence le role du sbite, comme le sbidai celui du waki; exceptionnellement il arrive que ces formes intervertissent leurs roles, ou que le sbite et le waki débutent tous deux par un issei, comme ils peuvent aussi débuter tous deux par un sbidai. Enfin on trouve quelquefois un issei dans un role de tsurje, mais seulement lorsque ce dernier revet une importance particuliere et est scéniquement inde- pendant du personnage principal. Sa signification est en general plus concrete, plus directement caracté- ristique du personnage ou des clrconstances que celle du sbidai, qui reste touiours un peu vague. La forme en est d’allleurs un peu plus developpée. Le type normal se compose de deux parties : la pre- miere, formée d'un hémlstiche initial et de deux kusari, n’a pas de denomination particuliere et constitue l’issei proprement dit; la seconde, qui compte deux husari, prend le nom de nina ku: elle manque quelquefois. L’issei est l'une des formes les plus mélodiques du no. L’exécution en est ordinalrement confiée at deux voix, sbite etsbite-zure, ou exceptionnellement waki ou waki- {ure: les deux acteurs chantent ensemble la premiere partie; le tsure chante seul le premier kusari de la se- conde; les deux voix s'unissent de nouveau pour le dernier. C’est sans doute, en partie au moins, pour cette raison que la plupart des pieces ou l’iss¢i n’est pas suivi de ni no ku sont celles ou le sbite parait sans tsure.