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p INTRODUCTION Les formesque nous venons de volr, encore que, é l’excepti0n de l'issei, du macbi-utai et du micbiyuki, elles soient parfois chantées par le chceur, sont cepen- dant consldérées généralement comme Papanage des divers roles particuliers. Au chceur appartiennent plus spécialement le kuri, le kuse et le kiri, qui comportent cependant quelques répliques de solistes ; le rongi et le walm sont partagés entre eux et lui. Le terme de kuri est employé par toutes les écoles, mais on n’est pas tixé sur son sens originel. Q_uoi qu’il ` en soit, il désigne ici un chant animé et aux inilexions variées qui précede le kuse auquel le joint un sasbi. De méme que le sasbi, ll n’est pas astreint au rythme ré- gulier de 7 +5 syllabes; il est d’ordinaire assez peu développé, et ne compte que quatre ix six incises en moyenne; il comporte quelques répliques du sbite, par- fois méme le premier vers est chanté par cet acteur. C./’• Le huse est, de toutes les formes chantées, la plus développée que contiennent les no. ll atteint parfols une grande longueur. ll est exécuté en entier par le choeur, sauf une réplique du sbite, Page, 4: élévation », ainsi · nommée parce qu’elle est chantée sur un ton plus élevé que ce qui a précédé, ton que le chczur conserve en- suite; cette réplique ne consiste généralement qu’en un seul Irusari. Le rythme du lruse est calme et régulier, et le timbre est peu varié ; il devient méme un peu monotone lors- que le morceau se prolonge plus qu’a l’ordinaire. Par contre, c’est la forme qui offre le plus de liberté, le plus ‘ d’irrégularités méme, dans la structure et le nombre des