Page:Cinq nô.djvu/94

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as c 1 N Q N 0 I poesks cbinoises surtout, sont parmi les plus belles qui nous restent de lui (‘). ll ne sortait de sa retraite que pour monter sur une bauteur voisine, le Tempaiqan ; un petit edicule sQv eleva plus tard ci la place ou, dit-on, it F venait prier et demander au ckl de faire eclater son ’ innocence. Il mourut au bout de deux ans. _ Le triompbe des Fujiwara etait complet. Un mois apris 5 le bannissement de Micbiqane, Tohibira avait poussé sa I sonar, Sbiqu-ho, au lit imperial et lui avail fait peu aprés I conferer le titre d’imperatrice; elle donnait bkntét le » jour ci un en fant, Yasualcira, qui deux ans apres sa { naissance etait proclame prince beritier. Desormais la I puissante famille ne devait plus connaitre d ’obstacles i · son ambition. Etait-ce pour le mieux marquer qu ’elle avait fait proclamer une nouvelle ere, Engi, datant de la cbute de son rival? "° I Micbiqane fut-il reellement ce que les ages suivants ont voulu voir en lui, le mae meme de la loyaute, dt l’bonneur, de la bonte, de la vertu persecutee 2 Ce n’est I pas ici le lieu d ’etudier cette question. Mais ddl-on admettre qu’il commit des erreurs et que son caractire i n’avait pas toute l’elevation qu ’imagina la legende, il I faudrait pourtant reconnaitre que le cbcitiment fut bors de proportion avec ce qu'avaient pu etre les torts et que 1 - des services politiques reels furent bien aisement oublies. Il fut en toute verite une victime. Sa memoire en benejicxlz ; I ses adversaires, par leur orgueil, leur egoisme et l’abus I qu 'ils jirent du pouvoir, par son simple exercice meme. ______ I (•) Avant de. mourir, il lcs cnvoya A son ami Ki no Hgseo; cll¢5 formcnt lc Kwanke goshu. s. {