Page:Clément - La Revanche des communeux.djvu/195

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aux échéances des effets de commerce restés en souffrance.

Je votai pour la nomination de cette commission, mais en faisant remarquer qu’il y avait actuellement bien autre chose que les effets de commerce qui restait en souffrance.

En vérité, on aurait cru que le salut de la Révolution et de l’humanité reposait tout entier sur la solution qu’on allait donner à cette question.

Aussi, quel spectacle douloureux pour l’homme qui entendait le canon gronder au fort de Vanves et en même temps les discours qu’on prononçait à l’Hôtel-de-Ville !

Et pendant plusieurs jours, on ne s’y occupa que de finances, que de coupons, que de billets, que d’intérêts à payer, que de menaces à l’adresse de ceux qui ne feraient pas honneur à leur signature, comme on dit dans le monde des affaires.

Il n’y a pas à en douter, si les séances de la Commune eussent été publiques, le peuple eût carrément tranché la question des échéances en nous faisant passer par les fenêtres, nous et nos projets.