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des nationaux n’étaient qu’un ramassis de fainéants qui n’avaient qu’un but : Vivre sans travailler.

Tas de propre-à-rien !


VIII
UNE PAGE D’HISTOIRE


L’exécution des généraux Lecomte et Clément Thomas devait faire éclore sous la plume du rapporteur de la commission d’enquête les qualificatifs les plus foudroyants à l’adresse des justiciers de la rue des Rosiers.

Les représailles considérées comme des actes de justice nécessaires, lorsqu’elles sont exercées par les gouvernements, deviennent des crimes lorsqu’elles partent du peuple, un jour de révolution ou de colère légitimée par trop de souffrances.

Alors que Monsieur le rapporteur s’apitoie sur le sort des deux généraux fusillés le 18 Mars et qu’il nous foudroie de ses malédictions, il ne souffle pas mot du citoyen Duval, ni des fédérés faits prisonniers et fusillés au petit Bicètre, le 3 avril, par les ordres du général Vinoy.

C’est logique, du reste, et il serait puéril d’en témoigner notre étonnement.

Mais comme M. Delpit lègue ses imprécations à la postérité, à la faveur d’une enquête officielle, nous pouvons bien, nous autres, les commenter un peu à titre d’enseignements.