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perruque blanche, qu’il y avait laissé enfermé le secret de son crime. »

Quelques temps après, devant les preuves accumulées de sa culpabilité, William Bulck fit des aveux complets qui confirmèrent, en tous points, la déposition de Robert Sagan. Nous apprîmes dans la suite qu’il avait été condamné à mort.

Un an s’était écoulé depuis ces événements, lorsqu’un beau jour Sagan me dit à brûle-pourpoint :

— Vous souvenez-vous de cette mystérieuse affaire que vous avez classée sous le titre : « Le Secret de la Malle Rouge » ?

— Certes… Y aurait-il un nouveau mystère, demandai-je.

— Oui. On vient de m’envoyer l’épilogue du roman que vous comptiez écrire sur ce drame.

— Et quel est-il ? fis-je, intrigué.

Sagan tira de son portefeuille une blanche lettre de faire-part qu’il ouvrit sous mes yeux :

Voyez, dit-il, Albert Lelong épouse Jane Law.


FIN


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