Page:Claretie - La Frontière, 1894.djvu/155

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avant-garde de guerre. Quelque jour, songeait Deberle, il se trouverait ainsi, allant de ce pas, résolu à la tête de ces mêmes hommes. Et les talons des chasseurs alpins, frappant sur la terre sèche, semblaient déjà sonner la victoire.

Ils ne disaient rien, les chasseurs : ils suivaient leur chef. On marchait ainsi depuis une heure, lorsque Orthegaray, s’arrêtant, déclara :