Page:Claretie - Paul Déroulède, 1883.pdf/42

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qu’on nous attaquera un jour, puisqu’on nous déteste et qu’on nous guette, faut-il nous laisser égorger sans nous défendre ? Faut-il cultiver la Peur comme le champ d’ivraie qui finirait par étouffer le bon grain ? Non ! il faut crier : Courage ! il faut répéter : Devoir ! il faut dire et redire : France !

Et si l’on succombe, ce sera pour toi, patrie ! Et mieux vaut mourir que pourrir !