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Page:Claretie - Petrus Borel, le lycanthrope, 1865.djvu/115

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un aspect nouveau, les triomphants épisodes du 14 juillet. Sa plume s’anime, court, étincelle, maudit, acclame, renverse ; son style sent la poudre. Il y a là quelques pages vraiment belles, dignes des écrivains embrasés qui vivaient dans la fournaise même, de Loustalot ou de Camille Desmoulins.

Au fond d’un puits, dans la boue, dans la nuit, le peuple retrouve enfin un vieillard balbutiant des paroles d’une langue inconnue. C’est Patrick, Patrick hâve, décharné, lugubre. Déborah le reconnaît, elle se jette à son cou, elle lui parle, elle l’appelle par son nom. Il n’entend pas, — Fou ! dit-elle. Il est fou !… Elle se recule effrayée, tombe de toute sa hauteur et meurt.

Le livre s’arrête. Un meurtre de plus était impossible.