Aller au contenu

Page:Claude-François Chazot - Hymne à la liberté.djvu/4

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

Mais, au jour de repos, les ayeux respectés,
De ton culte chéri, dirigeront la fête,
Dans leurs coupes de vin, les tristes déités,
Dont le prêtre long-tems embarrassa sa tête,
Se noyant tour-à-tour, dans ton calendrier,
Au peuple laisseront le droit sacré d’inscrire
À côté du vainqueur, Marat, Le Pelletier ;
                Dont ils chanteront le martyre.

Généreuse déesse, ah ! puisse-tu long-tems
En France présider à nos Sans-Culotides !
Que ton nom révéré, se mêlant à nos chants,
De nos Républicains égaye encore les rides !
Qu’au lever du soleil, nos enfans vertueux
Commencent leurs travaux, en chantant tes cantiques
Et qu’en commun le soir ils t’adressent leurs vœux
                Dans nos Cercles patriotiques !

Chazot,
de la section des Gardes-Françaises