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Page:Claude Boyer - Porus ou la Générosité d’Alexandre, 1648.djvu/40

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ARGIRE.

Ah ! Si vous ne voulez me rendre mon honneur.
Du moins pour m’arracher aux désirs d’un vainqueur,
Percez ce cour, chassez cette indigne tendresse.
Haïssez, haïssez avec moins de faiblesse.
Argire doit mourir puisque vous le voulez,
Portez le dernier coup à ses sens désolés.
Mais Alexandre vient, Dieux mon âme abattue
Pourra-t-elle cacher la douleur qui la tue ?
Étouffez ces transports. Ne me regardez-pas.
Cachez-vous.

PORUS.

Moi !

ARGIRE.

Seigneur il dresse ici ses pas.