Page:Claude Boyer - Porus ou la Générosité d’Alexandre, 1648.djvu/89

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ARGIRE.

Quoi ? Faudra-t-il, Seigneur, après tant de hasards
Tenter encore un coup la fortune de Mars ?
Cet honneur délicat dont votre âme s’abuse
À mon timide amour est une forte excuse.

PORUS.

Argire mon devoir ne s’en peut dégager ;
Mais n’en redoutez rien qui vous puisse affliger,
Adieu. Toi cependant viens voir notre vengeance,
Et dans le sang d’Attale amoindrir mon offense.