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Page:Claude Farrère - Les civilisés, 1905.djvu/279

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XXIX

Une heure plus tôt, l’Avalanche avait mouillé en rivière, par le travers du Bayard.

Il y eut visites, rapports, explications. Les choses toutefois allèrent vite : Fierce ne rencontra que des portes fermées. L’amiral d’Orvilliers inspectait les batteries de Saint-Jacques ; le commandant de l’arsenal, accablé d’affaires, ne recevait pas ; les bureaux, arrachés à leur torpeur réglementaire, montraient du zèle et même de l’activité. En moins d’une heure, Fierce réussit à découvrir le second de la Défense Mobile, et lui remit sa canonnière. Après quoi, il fut libre. Traversant le port, il vit beaucoup de mouvement, et chaque chose sens dessus dessous ; les six torpilleurs armaient : les marteaux des ouvriers y faisaient rage. Il s’en étonna le temps de passer, puis n’y songea plus.

Rue des Moïs, il trouva visage de bois. Les boys parlèrent de Mythô en phrases obscures. Le bep, — cuisinier, — appelé, confirma qu’on ne dînait pas à