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ACTE TROISIEME
SCÈNE I
La même pièce qu’aux actes précédents. Au lever du rideau, SICHEL et LUMIR, (Costume de femme) sont assises chacune à une table, écrivant sous la dictée de LOUIS qui se promène de long en large. Au milieu, à une autre table, le notaire MORTDEFROID, disparaissant derrière des liasses et des dossiers, LOUIS dicte et parle à la fois à tous les trois. Deux jours ont passé depuis l’acte II
LOUIS — Attention, Sichel ! Notre plus belle écriture de chancellerie, ma fille ! et ne gâtez pas cette feuille de papier à tranche dorée, s’il vous plaît, la dernière qui me reste. Nous y sommes ? — Je continue :
«... Parmi les épreuves cruelles qui viennent de m’atteindre, je puise un grand réconfort... »
(A LUMIR). Vous y êtes, Lumîr ?
« Keller, Boufarik. »