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les forces armées.

a.
b. c. d.
e. f.


Si maintenant nous passons à la formation fractionnée qu’il convient de donner non plus à un corps de troupe d’un effectif moyen, mais bien à une armée d’une force considérable, il faut, au point de vue stratégique, ne pas perdre de vue que cette armée se trouvera dans la nécessité à peu près constante de détacher, à droite et à gauche, quelques-unes de ses grandes subdivisions, et que par suite il sera alors rationnel et opportun d’augmenter encore le fractionnement général de deux grandes subdivisions, ce qui donnera à la figure stratégique la disposition suivante :


a.
b.c. d. e.f.
g. h.


D’après ces considérations, le fractionnement d’un corps de troupe ne devrait donc varier, selon l’importance de son effectif, que de 3 à 8 subdivisions. Or cela laisse encore le choix entre six modes différents de fractionnement, et comme dans une armée il ne s’agit pas moins du fractionnement de ses subdivisions de différents degrés que de son fractionnement propre, on voit que ces considérations ne mènent, en somme, à aucune règle positive, et qu’il y aura toujours place dans l’application à un grand nombre de combinaisons diverses.

Il nous reste encore à parler de quelques points importants du fractionnement des forces. Nous n’avons pas traité de la force et de la composition des bataillons et des régiments parce que c’est affaire de tactique élémentaire et, à ce point de vue, on pourrait seulement