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Page:Clausewitz - Théorie de la grande guerre, IV.djvu/175

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CHAPITRE IV

méthodisme[1].


Pour bien faire comprendre l’importance du rôle que la méthode et le méthodisme jouent à la guerre, nous allons tout d’abord jeter un rapide coup d’œil sur la série des termes qui constituent la hiérarchie logique, par laquelle l’action est dirigée dans le monde comme par une autorité constituée.

Notion la plus générale et s’appliquant également à la conception théorique et à l’action, la loi, — le terme l’indique, — a manifestement quelque chose de subjectif et d’arbitraire, et exprime exactement, néanmoins, ce dont nous dépendons, nous, ainsi que les choses en dehors de nous. La loi fixe la conception théorique d’après le rapport existant entre les choses et leurs effets, et détermine la volonté d’agir, en indiquant ce qu’il est permis et ce qu’il est défendu de faire.

  1. Le mot employé par l’auteur : methodismus, est un néologisme en allemand, et il est impossible de le rendre autrement que par méthodisme, qui, dans le sens où il est pris ici, constitue également un néologisme en français.