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Page:Cleland - La Fille de joie (éd. 1786).djvu/258

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ſai ſes mains de mes tetons, qu’il trouva auſſi fermes & auſſi polis qu’il pouvoit le déſirer : mais lorſqu’il ſe jetta ſur moi, & qu’il voulut introduire ſon doigt dans ma fente, pour commencer l’ouverture, je me plaignis amérement de ſa façon d’agir. “ J’étois perdue. — j’avois ignoré ce que j’avois fait. — Je me leverois, je crierois au ſecours ”. — Au même moment je ſerrai tellement les cuiſſes, qu’il lui fut impoſſible de les ſéparer. Trouvant ainſi mes avantages, & maîtreſſe de ſa paſſion comme de la mienne, je le menai par gradations où je voulus : tandis que ſa machine, qui étoit d’une figure fort meſquine, s’enfla & ſe roidit joliment par l’attouchement de mon duvet. Voyant enfin qu’il ne pouvoit vaincre ma réſiſtance, il commença par m’argumenter ; à quoi je repondis avec un ton de modeſtie, „ que j’avois peur qu’il ne me tuât ; — que je ne voulois pas cela ; — que de mes jours je n’avois été traitée de la ſorte ; —