Page:Cleland - Mémoires de Fanny Hill, femme de plaisir, 1914.djvu/5

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AVERTISSEMENT


Les six gravures de William Hogarth, dont nous publions en hors texte la reproduction, nous ont paru être le commentaire le plus vivant de l’œuvre de John Cleland. Gravées en 1734, elles présentent, à vrai dire, avec une agréable truculence, les étapes de la vie d’une courtisane anglaise au XVIIIe siècle, depuis le jour où, simple fille de campagne, elle est débauchée par une éloquente entremetteuse, jusqu’à celui de ses funérailles.

Nos reproductions ont été faites d’après les gravures figurant dans les collections de la Bibliothèque nationale, où elles sont accompagnées de quelques explications, traduction ou plutôt interprétation des légendes en anglais figurant au-dessous des gravures originales. Nous publions le texte de ces explications, pour aider à la compréhension de certains détails typiques.